Quelques mots pour dire qu’un décret viendra préciser les conditions d’application de cet article et que toutes les garanties pourront être apportées. A priori, sur le niveau minimum d’activité, c’est celui qui est exigé aujourd’hui pour le praticien territorial de médecine générale, PTMG. Il n’y a du reste eu aucune difficulté dans la mise en oeuvre de ces contrats de PTMG. Pour ce qui est des étudiants non encore thésés, ceux-là même qui peuvent faire des missions de remplacement, on va élargir cette possibilité par voie d’instruction – je l’ai annoncé l’autre jour à la tribune – pour que ceux qui tout en ayant leur diplôme n’ont pas encore l’autorisation de faire des remplacements puissent le faire, afin d’élargir le vivier. Mais tout cela sera précisé par décret.
Madame Le Houerou, le fait est que des médecins pratiquent des remplacements sur de longues périodes, c’est déjà le cas. L’idée est d’inciter ceux qui pratiquent des remplacements à se tourner vers les zones dans lesquelles il faut des médecins. Comme le disait très justement M. Door, nous faisons le pari qu’après avoir fait des remplacements dans ces secteurs, ils auront envie, le jour où ils voudront s’installer, d’y rester durablement.