Un mot avant de retirer cet amendement d’appel. En travaillant sur le sujet avec M. Decool et différents collègues, on s’est aperçu que le problème renvoyait au manque de centres experts en France, et au fait que l’autopsie est tombée en désuétude dans nos hôpitaux – il suffit de lire le rapport de l’Académie de médecine de 2015 sur ce thème. Pour être évitée dans des familles à très haut risque, la mort subite doit faire l’objet de recherches, et donc bénéficier de moyens. C’était en effet un amendement d’appel, mais contrairement à ce que dit M. Tian, il s’agit non pas d’une idée en l’air, mais d’une réalité que tous les professionnels constatent. Un arrêté de la ministre, qui n’a jamais été pris – alors qu’on n’est pas dans le domaine médico-légal –, permettrait de rendre l’autopsie plus systématique. Je comprends la difficulté, dans ce domaine, d’aller au-delà de la demande des familles ; mais si l’on veut faire progresser la recherche, il faut que l’autopsie progresse.