Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du 28 octobre 2016 à 9h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 — Assurance maladie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Monsieur le président, je ne pensais pas être là pour l’article 45 car je suis très pris par ma campagne présidentielle, vu que les grands médias détenus par le grand capital mortifère refusent de la couvrir. Je suis moins médiatisé que M. Barbu et M. Marcilhacy en 1965 – c’est dire !

Je ne parlerai pas beaucoup de Mme la rapporteure, que pourtant j’aime beaucoup parce que son papa, Gabriel Delaunay, qui était plus connu sous le sigle de GAD, a été un de mes pères spirituels. Préfet des Pyrénées-Atlantiques, en Aquitaine, il était de la race de Jean Moulin. Je l’ai beaucoup admiré, et je voulais le dire à Mme Delaunay.

Enfin, je voudrais dire à Mme la ministre que les marchands de tabac ne sont pas très heureux parce qu’on a taxé de 15 % le tabac à rouler. Je sais, monsieur le président, que vous savez rouler une cigarette, même avec le vent du Finistère, et ce n’est pas facile, surtout avec du papier JOB qui ne colle pas… Mais tout le monde ne sait pas le faire ! Dans cette affaire, ce sont les plus pauvres que l’on taxe, ceux qui sont obligés de fumer du Marlboro, mais qui ne l’ont même pas sous forme de cigarette ou du bon vieux Gris ; pour ceux-là, hier, on a passé le prix du paquet de tabac de 7,40 à 8,80 euros, tandis qu’en Espagne, il est de 4,70 et en Allemagne de 4,50 euros. Cela veut dire que l’on tue les tabacs, qui sont des lieux de vie et de proximité. C’est un appel au secours que je lance. Je ne suis pas pour le tabagisme…

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