Vous avez évoqué, monsieur le secrétaire d'État, un budget juste, social et responsable ; c'est ce qu'il est. Il est juste, parce qu'il concerne l'ensemble des anciens combattants. Il est social, car nous revalorisons les retraites – une mesure qui, bien que qualifiée à l'instant d'électoraliste, se traduira sur les bulletins de pension. Il est responsable, puisque le Gouvernement poursuit la politique de mémoire, notamment en finançant l'érection d'un mémorial dédié aux soldats qui ont perdu la vie en OPEX.
S'agissant du devoir de mémoire, bien des anciens combattants donnent de leur temps, qui en soutenant des camarades affaiblis, qui en participant aux commémorations, qui en expliquant le sens de l'action militaire dans les établissements d'enseignement. Or on a le plus grand mal à leur voir accorder un titre de reconnaissance ou une médaille. Des demandes restent sans suite pendant des mois ; je le regrette. J'aimerais que les choses soient plus simples et que l'on puisse informer les intéressés de l'état d'avancement de leur dossier.
D'autre part, des fils de harkis, qui ont eux aussi des difficultés à s'insérer dans la société, en appellent à un devoir de réparation. Le Président de la République a pris des engagements, mais ils ne me paraissent pas assez clairs. Monsieur le secrétaire d'État, pourriez-vous nous donner des précisions sur la réflexion en cours, en particulier sur ce qui pourrait être mis en place assez rapidement ?