Si nous pouvons nous réjouir de l'augmentation du nombre de points de la retraite du combattant – deux points à compter de janvier 2017 et deux points à compter de septembre 2017 –, nous pouvons regretter la nature tardive de cette décision. En effet, les années précédentes n'ont connu aucune revalorisation et, finalement, le quinquennat de François Hollande ne connaîtra qu'une seule augmentation, celle du 1er janvier 2017. C'est peu. Nos anciens combattants méritent mieux, ils méritent d'être considérés chaque année, et nous regrettons que les amendements déposés les années précédentes et prévoyant une revalorisation régulière n'aient pas été adoptés.
Si l'augmentation de 1 million d'euros par rapport au budget 2016 des crédits destinés à l'action sociale de l'ONACVG permet d'accompagner la refonte de la politique d'action sociale de l'organisation, la subvention dont elle bénéficie au titre de ses charges pour service public est en baisse, à 56,8 millions d'euros pour 2017, contre 57,14 millions en 2016, et 57,3 millions d'euros en 2015. Il nous faut apporter un soutien fort à l'ONACVG dans les départements. En effet, les offices départementaux des anciens combattants (ODAC) sont les seuls liens de proximité avec les ressortissants et avec le monde combattant. Leurs missions sont par ailleurs élargies, et les attentes sont fortes. Or leurs moyens sont limités et peuvent conduire à des difficultés de suivi, mais également à des retards. Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous vous engager sur une adéquation des moyens financiers avec les missions confiées aux ODAC ?