Intervention de Philippe Nauche

Réunion du 2 novembre 2016 à 21h10
Commission élargie : finances - défense nationale - affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

Monsieur le ministre, je ne reviendrai pas sur le caractère très positif de ce budget pour le moins conforme aux engagements qui ont été pris aussi bien dans la loi de programmation militaire et lors de la révision de celle-ci que dans le cadre des annonces faites par le Président de la République au printemps dernier.

Lors du Conseil des ministres du 12 octobre dernier, a été annoncée la création d'une Garde nationale. Établie sur la base des réserves opérationnelles des ministères de la défense et de l'intérieur, celle-ci a pour objet d'adapter la sécurité de la France aux menaces immédiates pesant sur le territoire national en constituant un vivier de 85 000 réservistes, dont près de 9 250 pourraient être mobilisés quotidiennement en cas de besoin.

Pour accompagner la montée en puissance de ces réserves opérationnelles, le Président de la République a approuvé un effort financier de 100 millions d'euros dès 2017, au-delà des budgets d'ores et déjà dédiés aux réserves. Or, cet effort supplémentaire ne figure pas, pour l'instant, parmi les mesures prévues dans le périmètre de la mission « Défense » du projet de loi de finances pour 2017. Pouvez-vous nous préciser les modalités de financement de la montée en puissance de la réserve au format Garde nationale ?

Par ailleurs, vous étiez, le week-end dernier, en Centrafrique pour annoncer la fin de l'opération Sangaris. J'aimerais que vous puissiez nous éclairer sur le dispositif de l'après-Sangaris. Nos armées ont en effet accompli leur mission : les massacres interethniques de grande ampleur ont été évités, des élections ont pu se tenir, un embryon d'État est en cours de reconstitution et le relais a été passé à la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique – MINUSCA. La France restera néanmoins présente en Centrafrique, avez-vous annoncé. Dès lors, pouvez-vous nous éclairer sur le dispositif qui perdurera dans le cadre des OPEX pour assurer la suite ?

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