Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, les infirmières et les infirmiers n’en peuvent plus. Ils sont dans la rue. Des rassemblements, initiés par dix-huit syndicats et organisations professionnelles représentatives des infirmiers salariés, qu’ils exercent dans le privé, le public ou à titre libéral, ainsi que les étudiants, témoignent aujourd’hui, une fois de plus, de leur détresse.
Cet été déjà, les suicides de plusieurs soignants ont mis en évidence une souffrance grandissante et insupportable. Cadences infernales, manque de personnel, étranglement budgétaire, insécurité, pénibilité non reconnue et absence de considération de la part du Gouvernement : oui, leur colère est affirmée, justifiée et légitime.