Intervention de Thierry Mariani

Séance en hémicycle du 8 novembre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation des professeurs de français langue étrangère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Mariani :

Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, depuis 1883, les alliances françaises développent et défendent dans le monde les valeurs et les ambitions de notre culture.

Les alliances françaises, ce sont 816 associations, présentes dans 135 pays, qui constituent la première école de langue française, avec près de 560 000 apprenants. Aujourd’hui, madame la ministre, vous le savez, la Fondation Alliance française lance une initiative, « Le défi : un million d’amis pour l’Alliance française », dont je porte à mon veston le symbole. Il s’agit de rappeler l’action que mènent les alliances françaises au service du rayonnement de notre pays. Comme mon collègue député des Français de l’étranger Alain Marsaud, à chacun de mes déplacements, je constate l’enthousiasme de ceux qui défendent notre langue, de Chisinau à Chengdu, de Perth à Oulan-Bator, chère à mon ami Jérôme Chartier. Je vois partout des équipes dynamiques, enthousiastes, qui oeuvrent pour défendre notre langue.

Ma question porte sur l’avenir de ces professeurs de français langue étrangère – FLE. Madame la ministre, vous le savez, ils demandent une reconnaissance quand ils reviennent en France. À l’étranger, ces professeurs sont, le plus souvent, payés moins de 1 000 euros, au titre de contrats locaux. Ils formulent une demande précise : pouvez-vous créer un certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré – CAPES –, ce qui permettrait de reconnaître leur spécificité et leur offrir la possibilité de poursuivre leur carrière, une fois revenus en France ? Par ailleurs, le diplôme d’aptitude à l’enseignement du français langue étrangère – DAEFLE –, institué par l’Alliance française de Paris, peut-il être reconnu ? Ces professeurs sont des missionnaires de notre langue ; ils sont peu payés. Reconnaissons-leur une valeur quand ils reviennent dans notre pays.

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