Monsieur le député, merci pour votre question et pour l’hommage que vous venez de rendre aux enseignants de français langue étrangère, auquel je m’associe pleinement. De fait, il faut le dire, ils exercent un travail très précieux. Qu’ils soient en poste à l’étranger ou, parfois, en France – le cas peut se présenter – ils sont confrontés à des publics divers, à des personnes ayant des motivations très différentes pour apprendre le français, qu’il s’agisse d’un désir d’intégration, d’un projet professionnel, d’une reprise d’études ou, s’agissant, par exemple, des réfugiés que nous recevons en France, d’une question, quasiment, de survie. Je veux à mon tour leur rendre un hommage appuyé et vous rassurer : nous prenons en considération leur situation particulière, même si on peut toujours améliorer les choses – je suis prête à y travailler avec vous. Par exemple, dans le cadre du concours d’enseignement qui leur est proposé, les enseignants ayant exercé à l’étranger peuvent emprunter la voie interne, ce qui leur permet de voir leur exercice professionnel à l’étranger reconnu, dès lors qu’il a duré au moins trois ans. C’est une façon de mettre en avant les compétences qu’ils ont acquises au cours de ces expériences.
S’agissant du CAPES, j’en profite pour dire que le nombre d’inscrits au concours de CAPES de lettres modernes de cette année a augmenté de 9 %, ce qui est une très bonne nouvelle. Ce CAPES de lettres modernes offre une option permettant le recrutement d’enseignants spécialisés dans l’enseignement du français aux étrangers.
Enfin, la formation spécialisée de ces enseignants français langue étrangère leur permet également d’intervenir dans des centres de formation publics.
Nous mettons donc aujourd’hui beaucoup de choses en oeuvre pour leur faciliter la tâche, mais je suis prête à travailler pour que nous allions plus loin.