Rappelons quelques arguments. Tout d’abord, ce débat n’est pas récent, contrairement à ce que j’ai entendu. La question de dématérialiser la propagande a été posée pour la première fois au détour d’un rapport rédigé en 2006. Le débat ne date donc pas d’hier.
Par ailleurs, la plupart des pays européens ont adopté cette pratique. Nous sommes les seuls, avec le Royaume-Uni, à ne pas avoir suivi.
Troisièmement, économiser 170 millions, ce n’est pas rien ! Si une telle somme se trouvait à la disposition de l’Assemblée nationale, vous sauriez très bien comment la dépenser !
Quatrièmement, les considérations environnementales ne sont pas négligeables. L’impression de professions de foi pour tous les électeurs atteint des proportions considérables, surtout lorsque le nombre de candidats aux élections est important. Je me souviens en particulier de l’année 2002 où plus de quinze candidats s’étaient présentés aux présidentielles !