Monsieur le ministre, je veux tout d’abord vous féliciter une nouvelle fois pour la qualité de votre gestion de la dette publique et votre attachement à la préservation de la souveraineté financière de notre pays. Le Gouvernement est en effet parvenu à tirer parti du contexte macroéconomique pour réduire le poids de l’endettement. Ces efforts sont à resituer dans un cadre européen.
Ma question se décompose en trois points.
Tout d’abord, a-t-on constaté – à la hausse comme à la baisse – un effet « Brexit » sur nos modalités de financement ?
Ensuite, si deux tiers des encours de la dette de l’État sont détenus par des non-résidents, qu’en est-il chez nos principaux partenaires européens, notamment italien et allemand ?
Enfin, comment les effets « volume », « inflation » et « taux » sont-ils pondérés dans vos prévisions pour 2017 ?
Je vous remercie pour vos éléments de réponse qui permettront, j’en suis sûr, d’éclairer nos débats et de rappeler à nos collègues de l’opposition qu’en matière de crédibilité budgétaire, nous n’avons aucune leçon d’économie à recevoir.