Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Séance en hémicycle du 9 novembre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Budget de l'éducation nationale pour 2017

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Monsieur le député, un grand nombre des questions qui ont été évoquées depuis le début de cette séance de questions au Gouvernement trouvent une partie de leur réponse dans l’éducation, parce que « c’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal », disait Hannah Arendt. C’est l’éducation qui élargit les horizons personnels, professionnels et sociaux et qui permet de sortir du fatalisme. Elle est aussi le premier et parfois le seul bouclier contre le repli sur soi et la fragmentation de nos sociétés.

Oui, de l’éducation, il faut faire évidemment une priorité. Nous l’avons fait durant ce quinquennat. Il faudra poursuivre et même aller plus loin. Nous l’avons fait notamment en remettant le budget de l’éducation tout en haut de la pile des budgets. Pour 2017, vous l’avez dit, 2,1 milliards supplémentaires y seront inscrits. C’est inédit, historique.

À quoi sert cet argent ? Tout simplement à créer des postes. Nous en créons encore plus de 10 000 cette année pour finaliser notre objectif de création de 60 000 postes dans l’éducation. Cet argent sert également à mieux rémunérer les enseignants,…

3 commentaires :

Le 10/11/2016 à 10:09, Laïc1 a dit :

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Faites donc intervenir des bénévoles, des retraités, pour aider les professeurs dans les écoles : ça ne coûte pas un centime, et les élèves (de l'élémentaire surtout) seront nettement mieux encadrés et sollicités. Leurs résultats scolaires seront pas cette aide spontanée et gratuite en nette hausse.

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Le 01/03/2017 à 11:54, Laïc1 a dit :

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« c’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal », disait Hannah Arendt."

Une dernière anecdote avec une de mes filles à l'école élémentaire publique : la prof remplaçante, (en remplacement de la prof principale qui néanmoins a pu amener avec un grand sourire et en pleine forme son enfant scolarisé dans la même école le matin...) la prof remplaçante donc , pendant qu'elle avait donné un devoir à faire aux élèves, faisait son shopping sur internet !! et ça se passe en CE1. Et également, alors que ma fille avait fait un dessin qui ne lui plaisait pas, (elle demande aux élèves de faire des dessins, c'est moins difficile à corriger que les maths ou le français...) plutôt que de faire des remarques constructives, a carrément pris le dessin, l'a froissé et l'a jeté à la poubelle... Comme vide de la pensée, c'est pas mal non plus. Toujours plus fort l'éducation nationale. Et bien sûr mes enfants n'ont jamais vu d'inspecteur de l'éducation nationale venir en classe et s'occuper activement de la qualité du travail des professeurs, sans parler de leurs absences totalement injustifiées. La vie est belle à l’Éducation nationale, mais si le niveau baisse, c'est forcément la faute à la droite... Quand donc y aura-t-il des inspecteurs de l'Education nationale qui surveilleront les profs ? Et comme je le disais dans mon commentaire précédent, ne serait-il pas plus que temps de faire appel au bénévolat ou à l'emploi partiellement indemnisé des personnes âgées pour s'occuper des enfants en élémentaire ?

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Le 02/03/2017 à 10:23, Laïc1 a dit :

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Si on demande comment je sais que la prof faisait ses courses sur internet, alors que le bureau de la prof fait face aux élèves, et que l'écran de son ordinateur n'est pas visible pour les élèves qui font face au bureau de la prof, c'est tout simple : une fois leur devoir fini, les élèves devaient venir à son bureau montrer le devoir en question, pour correction (c'est tellement plus simple que de se déplacer, de faire la tournée des tables, et de donner des conseils aux enfants) : ainsi, ma fille avait fini son devoir, et était allée au bureau pour la correction. Mais, m'a-t-elle dit, la prof était tellement absorbée par son écran internet qu'elle n'a pas même remarqué qu'une élève était à côté d'elle, et ma fille a pu ainsi à loisir voir ce que la prof regardait... Heureusement que le site en question n'était que commercial, quoiqu’encore la publicité soit interdite en cours, mais cela aurait pu être un site politique (l'horreur absolue quand on voit le niveau intellectuel et moral de la campagne électorale...) ou encore un site interdit aux moins de 18 ans...

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