Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 9 novembre 2016 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2017 — Mission travail et emploi

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Concernant cette proposition d’augmenter les moyens alloués à la GPEC dans les petites entreprises, je regrette tout d’abord – question de méthodologie – que lorsqu’une augmentation est proposée, elle ne soit pas accompagnée d’une évaluation de la performance du dispositif.

En effet, l’exposé sommaire de l’amendement débute en évoquant un « dispositif souterrain et peu visible ». À partir du moment où il est visiblement peu connu, ce serait peut-être l’occasion de réfléchir aux moyens qui lui sont consacrés, ainsi qu’à sa pertinence.

Mon deuxième argument est le suivant : quand on regarde la loi de finances initiale pour 2014 et qu’on s’aperçoit qu’elle prévoyait 66 millions d’euros de crédits de paiement, on peut se demander si, même avec la petite rallonge octroyée aujourd’hui, on est à la hauteur des besoins.

Par conséquent, je suis partagé car si, sur le fond, je comprends bien l’intérêt de ladite augmentation, je m’interroge sur le fait de savoir si une telle augmentation de 2 millions d’euros des crédits concernés va véritablement changer les choses, surtout si on la compare à la marche qui caractérisait encore ce dispositif il y a deux ou trois ans.

J’en reviens à mon premier argument : si nous disposions de plus d’informations sur les performances du dispositif, ainsi que sur la manière dont il est appréhendé par les entreprises, peut-être que cette enveloppe de 2 millions d’euros se justifierait mieux.

Mais en l’espèce, compte tenu des argumentaires qui ont été développés, il me semble que nous manquons de visibilité sur le long terme quant à ce dispositif de GPEC.

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