Nous recevons ce matin M. Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement (AFD), pour une réunion fermée à la presse.
Monsieur le directeur général, cette commission vous a entendu à deux reprises cette année. D'abord au mois de janvier, à propos du projet de rapprochement entre l'AFD et la Caisse des dépôts et consignations, dont vous étiez alors le préfigurateur. Vous nous aviez présenté votre vision du rapprochement à venir, qui doit faire l'objet d'une convention entre les deux institutions, prévue pour cet automne. Vous pourrez nous en détailler l'état d'avancement.
Nous avons également entendu au mois de mai dernier, préalablement à votre nomination à la tête de l'AFD. Vous nous avez alors fait part de votre projet pour l'agence, que vous voulez « plus grande, plus partenariale, plus agile et plus innovante ».
Vous intervenez aujourd'hui pour nous présenter le bilan des activités de l'agence de cette année 2016, puis dresser un tableau des perspectives pour 2017 et des évolutions futures de l'AFD.
Par ailleurs, alors que commence l'examen du projet de loi de finance pour 2017, et sans empiéter sur le travail des rapporteurs pour avis qui vous auditionneront le 19 octobre prochain, la Commission souhaiterait connaître votre opinion sur les crédits consacrés à l'aide publique au développement, et leur adéquation avec les besoins de l'AFD pour continuer à mettre en oeuvre les objectifs ambitieux qui lui ont été confiés.
Depuis votre nomination, vous avez en effet fixé certaines priorités d'actions sur des sujets qui intéressent au plus haut point les membres de cette commission. Vous nous parlerez si vous le voulez bien du projet de « Facilité de lutte contre les vulnérabilités et de réponse aux crises » récemment proposé par l'AFD. Quel serait son champ d'application ? Dans quelles situations cette facilité serait-elle activée ? Avec quels autres acteurs serait-elle mise en oeuvre ?
Nous souhaiterions également vous entendre à propos des relations que l'AFD entretient ou envisage de développer avec les collectivités territoriales. Quelle est notamment, selon vous, la place de la coopération décentralisée dans l'orientation que vous souhaitez donner à l'aide publique au développement française ?