Vous avez commis une petite erreur de langage, monsieur le directeur général : quand vous êtes à Bruxelles et que vous dites : « Prêtez-nous votre argent », c'est en fait le nôtre ! Cette petite bagatelle nous coûte 9 milliards ! Au lieu de mettre 9 milliards dans le multilatéral européen, nous ferions mieux de les utiliser à notre profit.
En ce qui concerne vos actions, j'ai le sentiment d'une totale dispersion. On s'occupe de la gouvernance ici, du soutien là-bas… À un moment, il faut s'en tenir à l'essentiel. Or l'essentiel, le défi majeur dans les relations internationales aujourd'hui, ce sont les flux migratoires. C'est la paix ou la guerre, c'est clair, net et précis. Le deuxième axe majeur que nous devrions avoir, c'est le soutien à nos entreprises. Tout le reste, c'est de la littérature !