L'amendement II-CF406 consiste en une augmentation du taux du crédit d'impôt en faveur du développement des jeux vidéo, l'amendement II-CF405 en un relèvement du plafond des dépenses de sous-traitance européenne pour l'accès à ce crédit d'impôt.
Le jeu vidéo est la deuxième industrie culturelle de notre pays, après celle du livre ; elle représente aujourd'hui plus de 5 000 emplois, et ces salariés sont très jeunes – leur moyenne d'âge est inférieure à trente ans. L'entreprise française Ubisoft est le numéro 3 mondial. De plus, le jeu vidéo a des liens étroits avec le cinéma, avec l'animation, avec le tourisme, voire avec l'éducation.
Dans un univers entièrement mondialisé, notre industrie du jeu vidéo souffre d'un déficit d'attractivité de 20 % à 30 % par rapport à des pays comme les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni. Je propose donc de porter à 30 % le taux du crédit d'impôt. Cette dépense fiscale peut être évaluée à environ 8 millions d'euros à l'horizon 2018.
Si nous n'agissons pas aujourd'hui, à l'heure de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, les talents risquent de quitter notre pays ; nous perdrions une industrie qui rayonne aujourd'hui dans le monde entier.