La France doit surveiller 19 000 kilomètres de côtes. Elle est la deuxième zone maritime exclusive au monde. Présente sur tous les océans, elle doit affirmer sa souveraineté sur ses abords immédiats. La région des Antilles est le carrefour de tous les trafics, notamment de la drogue en provenance de Colombie. Nombre de zones économiques sont contestées, dans une période où la douane, la Gendarmerie maritime et la Marine nationale sont victimes de la politique de révision générale des politiques publiques.
Le commandement supérieur en Antilles-Guyane, ainsi qu’à la Réunion, en Nouvelle-Calédonie et à Saint-Pierre-et-Miquelon, pour la surveillance de nos pêches doit pouvoir bénéficier d’un appui renforcé de notre Marine nationale, ce que rend impossible – n’en déplaise à certains – la priorité excessive accordée à la dissuasion nucléaire. Cette priorité impose trop d’impasses en matière de défense de notre souveraineté maritime.
C’est pourquoi je répète, persiste et signe : je suis favorable à un désarmement nucléaire progressif et multilatéral.