Lorsque nous intervenons au Mali dans le cadre de l’opération Serval, en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris, dans le Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane ou en Irak et en Syrie au sein de la coalition, cela coûte très cher : des centaines de millions d’euros sont prélevés sur le budget de la nation, sans doute au détriment de l’aide publique au développement.
Aussi, permettez-moi d’élargir mon propos : je milite depuis des années, sans être entendu – je ne suis pas le seul dans ce cas –, pour que la Commission européenne accepte de déduire du déficit français les dépenses militaires qui contribuent à la sécurité de l’Europe tout entière.