Dans le même temps, cette évolution a conduit à des propositions que je crois extrêmement intéressantes pour le maillage du territoire. Parmi celles-ci figure la mutualisation de certains services existants, qu’ils soient publics ou privés. Je pense bien sûr à ce qui a été fait avec des mairies dans les agences postales communales ou avec des commerçants dans les relais « Poste-commerçant ». Je pense aussi aux maisons de services au public. Je rappelle que la convention qui nous lie avec La Poste permettra la réalisation, d’ici à la fin de l’année, de 1 000 maisons de services au public, dont 500 dans des bureaux de poste, ce qui est un élément de proximité significatif – 75 % de leurs coûts de fonctionnement seront pris en charge par l’État.
Enfin, je souligne également combien l’évolution des facteurs-guichetiers est importante, notamment dans les territoires ruraux, puisqu’elle permettra de garantir la présence à la fois des facteurs et du service. L’engagement fort de l’État en la matière me semble répondre aux attentes que vous avez mentionnées dans votre question, monsieur le député.