J'ai récemment lu un article d'Emmanuel Garnier, directeur de recherche au CNRS, intitulé : Un éclairage historique, relatif à l'inondation atypique du mois de juin 2016, en Île-de-France. M. Garnier écrit : « Il y a urgence à réfléchir aux stratégies de résilience du futur en matière de risques naturels dans une perspective plus historique, à même de donner de l'épaisseur temporelle aux séries utilisées par les climatologues et les gestionnaires. Pour ce faire, cela impliquera, comme le disent les Anglo-Saxons, de penser « en dehors de la boîte » en envisageant des simulations nettement moins attendues, et en renonçant à des schémas trop méthodologiquement et hydrologiquement corrects. Dans le cas contraire, le risque sera grand, pour Paris et l'Île-de-France, d'être victime du syndrome de la ligne Maginot, autrement dit, d'attendre l'adversaire là où il ne viendra pas. »
Je souhaitais partager avec vous cette conclusion. Je cède maintenant la parole à Mme Valérie Lacroute.