Il est difficile de prendre la parole après Valérie Lacroute, car elle a vécu ces évènements de très près. Au nom de groupe Union des démocrates et indépendants, je souhaite remercier les intervenants pour leurs exposés particulièrement intéressants et très formateurs.
Je me bornerai à poser quelques questions.
De quels outils disposons-nous aujourd'hui pour prévoir ces phénomènes ? Lesquels devons-nous améliorer ou développer avant que ne se reproduise ce type d'événement ?
Disposons-nous des bases de données suffisantes, pour mieux prévenir le risque à l'avenir, et mieux penser notre urbanisation ?
Dans quelle mesure le changement climatique est-il susceptible d'expliquer ces phénomènes d'inondation ?
Comment mieux préparer les populations à de tels évènements ?
Quelles sont-elles en cours ou en projet, notamment en Île-de-France ?
Comment travaillez-vous avec les acteurs concernés afin de nous préparer des évènements d'une telle ampleur susceptibles de se reproduire ?
Quelles sont les conséquences de ce type d'inondations sur notre agriculture, notamment sur les rendements ? Que cela signifie-t-il pour notre agriculture ?
Quelles sont les conséquences de tels phénomènes dans le domaine de la pollution des eaux liée à des fuites d'hydrocarbures, comme cela a été constaté ?
On est très surpris d'observer que, malgré ces phénomènes, on persiste à construire dans des zones depuis longtemps réputées inondables ; qu'en pensez-vous ?
J'ai les mêmes lectures que le président de notre Commission puisque, selon l'historien Emmanuel Garnier, notre société a perdu la mémoire des risques, car les repères historiques des crues ont disparu des zones urbanisées. M. Garnier va plus loin en considérant que l'État et la société partagent une commune incapacité à remettre en cause des modèles de développement et d'aménagement du territoire, qui rendent ces désastres inévitables.
Je souhaiterais connaître votre point de vue sur cette position.