Chacun s'accorde à qualifier les inondations du mois de juin 2016 d'exceptionnelles : est-ce vraiment le cas ? Comment peut-on s'y préparer ?
Sur les plans national et local, nous nous interrogeons sur la définition des périmètres des zones à risque, qui ont peut-être évolué, et vous avez évoqué les zones de convergence des eaux. Par ailleurs, madame Emma Haziza a rappelé les enjeux de la communication et de la pédagogie, et la perception, la compréhension de ces risques ainsi que la bonne lecture des messages d'alerte sont aussi importantes. L'aménagement du territoire, notamment des zones agricoles, constitue un enjeu fondamental.
La question de la pratique de la reconstruction à l'identique a été évoquée, mais elle résulte des clauses des contrats d'assurance : comment les faire évoluer afin de pouvoir engager des dépenses supplémentaires permettant une reconstruction prenant les risques en compte.
S'agissant des vecteurs susceptibles de peser sur le climat, du changement climatique ou de l'aménagement du territoire — et donc des pratiques agricoles —, lequel vous semble-t-il le plus prégnant ?
Le sentiment le plus généralement partagé est que beaucoup de mesures sont prises pour protéger Paris, souvent au détriment de la ruralité. Est-ce à vos yeux une réalité, et comment envisagez-vous l'évolution de ce type de dispositions ?
Enfin, les conséquences réelles de ces inondations sur la pollution ont-elles été mesurées, qu'en est-il de l'eau potable ? Des conséquences à court ou moyen terme sont-elles constatées ?