Intervention de Franck Marlin

Réunion du 9 novembre 2016 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Marlin :

Permettez-moi de pousser un « coup de gueule » contre l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Le pragmatisme, le bon sens et le respect qu'évoquent les intervenants sont des valeurs qui ont dû échapper à cette structure et à ses services, comme l'illustrent des exemples que nous avons tous à l'esprit. L'ONEMA verbalise des maires et des agriculteurs qui tentent tout bonnement d'entretenir des rues, des fossés, des exutoires. Comme bon nombre de mes collègues, il m'est arrivé d'être verbalisé à hauteur de 800 euros, voire 1 500 euros, et chacun sait ce qui s'est produit en juin. L'incompréhension est totale parmi nos administrés, qui ne comprennent pas pourquoi l'entretien ne peut pas être effectué – avec les conséquences dramatiques que cela entraîne : pavillons inondés, rues sinistrées, récoltes sur pied dévastées, exploitations agricoles menacées. Vous invoquiez le bon sens historique de nos anciens, monsieur le président, qui entretenaient naturellement les canaux ; tout cela est désormais interdit.

Le maire, madame Emma Haziza, est responsable de tout, surtout de se taire et d'exécuter – ce qui se conçoit – mais l'ONEMA, quant à lui, n'est responsable de rien. Comme beaucoup d'entre nous, j'ai écrit à l'ONEMA – et à Mme la ministre ; en vain. Quatre mois plus tard, c'est dramatique : l'incompréhension est totale et crée de très graves problèmes. Comment responsabiliser ce service de l'État de sorte qu'il reprenne le chemin du bon sens ? Cessons de montrer du doigt des élus responsables, en l'occurrence les maires, qui essaient simplement de faire le bien dans leurs villages !

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