Intervention de Philippe Le Ray

Réunion du 8 novembre 2016 à 18h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Les propos de mes collègues sont empreints d'un grand pessimisme. Le CETA représente avant tout une chance immense pour la France et pour l'Europe. Cependant, les dispositions concernant l'agriculture de masse font montre d'une improvisation complète. L'agriculture canadienne est capable de produire énormément, grâce à des ateliers porcins et bovins ; elle jouit par ailleurs d'un potentiel élevé de développement sur le marché des céréales. L'accord est favorable pour nos produits à haute valeur ajoutée – ceux bénéficiant d'appellations d'origine géographique, en particulier –, mais il suscite chez les professionnels de très fortes inquiétudes pour les productions laitière, porcine et bovine. Je ne crois pas à l'établissement d'un système de quotas, mais il faudra rester ferme sur les modes d'élevage et sur certains critères – le Canada peut fabriquer de nombreux produits à base d'OGM – touchant, entre autres, au domaine sanitaire.

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