Le Gouvernement n’est pas plus favorable à cet amendement qu’aux précédents. Rien ne prouve d’ailleurs que la disposition permettrait de développer le mécénat. Enfin, je rappelle que, lorsque le plafond de cinq pour mille est atteint, il est possible de reporter l’excédent sur les années suivantes.
Dans la lignée des positions que j’ai déjà défendues, j’émets par conséquent un avis défavorable à cet amendement visant à étendre la niche du mécénat qui coûte déjà, pour l’ensemble des entreprises – pas seulement pour les petites – la somme considérable de 740 millions d’euros. Je le répète : je ne souhaite pas augmenter la dépense fiscale.