Merci de ce travail sur une loi qui fut défendue sur tous les bancs de l'Assemblée, ce qui témoigne de la détermination du monde politique à agir en ce domaine.
Du rapport, je retiens tout particulièrement l'importance du rôle, au sein des entreprises et des institutions, de l'employeur, du CHSCT, du médecin du travail, mais aussi des branches professionnelles, qui doivent agir par l'intermédiaire des guides de bonnes pratiques. Au-delà de la loi et de son application parfois défaillante, c'est la société tout entière qui montre ainsi qu'elle veut avancer.
Il s'agit de continuer de lever le voile sur les maux, dont fait partie le harcèlement sexuel, en changeant les mots. Ainsi, le MEDEF minimise, voire discrédite, le harcèlement dans ses propos. Il est question de « culture latine » et de latin lovers. Moi qui suis une Bretonne du sud de la France, je peux vous dire que le harcèlement sexuel sévit aussi bien au nord qu'au sud de la France, de l'Europe et du monde. En l'occurrence, il s'agit plutôt de gauloiserie malvenue !