Je vais tenter de dresser un panorama des relations entre la France et l'Azerbaïdjan, notamment au regard de la situation des droits de l'Homme dans ce pays, situation que nous suivons avec beaucoup d'intérêt. Nous le faisons d'abord dans le cadre d'une politique générale qui accorde une grande importance au comportement qu'ont dans ce domaine les différents partenaires de la France. Notre ministre, Jean-Marc Ayrault, montre en effet un intérêt tout particulier pour cette question. Ainsi a-t-il consacré son premier déplacement, quelques jours après sa nomination, à l'ouverture de la session du Conseil des droits de l'homme à Genève. Depuis lors, il a donné son accord à presque toutes les propositions que nous lui avons soumises en ce domaine.
Cette politique s'est notamment traduite par l'envoi récent à nos ambassades de directives et d'instructions concernant l'action de nos postes en matière de droits de l'Homme qui mettent l'accent sur le rôle qu'elles peuvent jouer, en lien avec nos partenaires sur le terrain, en faveur des défenseurs des droits de l'Homme, ce qui est particulièrement pertinent en ce qui concerne l'Azerbaïdjan.