Intervention de Jean-Louis Destans

Réunion du 19 octobre 2016 à 11h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans, rapporteur :

Merci, monsieur le directeur, pour votre exposé très intéressant. Vous avez souligné l'ambivalence de l'Azerbaïdjan : d'un côté, ce pays souhaite s'inscrire dans la modernité internationale, qu'il s'agisse des droits des femmes ou de sa manière d'appréhender les problèmes religieux, mais, de l'autre, la pression politique y est très forte et la démocratie a du mal à s'y installer, comme l'illustre le dernier référendum, qui montre que le pouvoir tend davantage à se durcir qu'à s'ouvrir. Cette ambiguïté est difficile à comprendre.

J'en viens à mes questions. Tout d'abord, M. Michel Forst a été mandaté par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour se rendre en Azerbaïdjan du 14 au 22 septembre dernier. Avez-vous connaissance des conclusions de cette mission ?

Ensuite, la situation des personnes déplacées de l'intérieur, qui a fait l'objet de rapports très critiques des Nations unies en 2010, semble s'être améliorée au cours des dernières années. Qu'en est-il exactement aujourd'hui ? Des solutions durables sont-elles recherchées ?

Par ailleurs, vous avez évoqué le rôle plutôt effacé de l'Azerbaïdjan au sein des Nations unies. Peut-on dire que, lors des grands votes, ce pays s'aligne plutôt sur la Russie ou fait-il preuve d'une plus grande neutralité ?

Enfin, quelle est la position de l'Azerbaïdjan vis-à-vis, d'une part, de l'Union européenne et, d'autre part, de l'OTAN, puisque ce sujet fait l'objet de débats importants avec son voisin géorgien ?

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