Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 18 novembre 2016 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2017 — Après l'article 50

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Nous avons d’un côté une recette, à laquelle nous avons donné du sens en ouvrant des perspectives allant jusqu’en 2030, avec l’augmentation de 7 à 8 euros par an par tonne de carbone ; de l’autre côté, nous ne disons pas ce que nous faisons. C’est très dommage. Il faut donner du sens à l’utilisation de la contribution.

Nous avons allégé les charges pesant sur le travail, très bien ; maintenant, nous encourageons la production d’énergie électrique renouvelable. Mais il n’y a pas que l’électricité dans la vie ! Heureusement qu’il y a les territoires à énergie positive pour la croissance verte, programme permettant aux collectivités locales d’intervenir en matière de logement, d’artisanat ou d’agriculture. Il s’arrête en 2017. Donnons du sens à la contribution en prenant le relais, puisque les prélèvements vont augmenter jusqu’en 2030. Il est important, en fin de mandat, de donner un tel signal, au lieu de simplement fermer la porte. Nous avons ouvert une perspective : il faut poursuivre nos efforts. Or, en l’état, ou bien nous continuons à soutenir la production d’énergie électrique renouvelable, ou bien c’est le vide. Le vide, ce n’est jamais bon.

Si nous devions faire le bilan de cette législature, l’action majeure aura été la contribution climat énergie. Je regretterais qu’elle n’apparaisse dans ce bilan que sous la forme d’écologie punitive. Or, c’est ainsi qu’elle est souvent présentée. Nous gagnerions tous à lui donner un aspect plus positif.

Je comprends que nous ne prenions pas de décision aujourd’hui, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure générale. Je souhaite que nous puissions y réfléchir avant la deuxième lecture.

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