Mon intervention portera sur les maisons de services au public.
Le territoire de la Guyane est une zone rurale, surtout la deuxième circonscription. M. le ministre qui s'est rendu sur place dans le cadre de la politique de la ville a pu constater que l'État est bien présent en ce qui concerne la revitalisation des bourgs, en particulier sur la commune de Macouria. En revanche, il n'en est pas de même s'agissant des maisons de service au public, alors que l'accessibilité à la sous-préfecture et à la préfecture de Guyane ne se fait que par avion, ce qui génère des dépenses insupportables.
M. Bricout a évoqué l'expérimentation de services publics itinérants dans son département. En Guyane, les services de l'État vont voir les citoyens, une fois par mois, en pirogue. Il est nécessaire de pouvoir bénéficier de services publics beaucoup plus pérennes sur le territoire.
Dans un territoire aussi grand que la Guyane, la couverture numérique reste un élément d'aménagement du territoire, d'accessibilité aux services publics. Certes, la tâche n'y est pas facile, mais j'espère que le Gouvernement sera sensible au fait qu'il faut appuyer cette couverture en haut débit.
Monsieur le ministre, comment l'État se décline-t-il sur le territoire de la Guyane en ce qui concerne les maisons de service au public, pour répondre justement à ce que vous avez dit, à savoir que nul territoire ne doit échapper à la République ?