Je ne le pense pas. Ce n'est pas à la victime de violences de quitter le domicile familial – sauf si elle décide de se mettre à l'abri – mais au conjoint violent. Les gendarmes me disent que, le week-end, ils interviennent principalement pour faire cesser des violences conjugales. Mettre les victimes hors danger, à cet instant, c'est faire partir ceux qui sont menacés. Il reste à trouver comment éloigner durablement du domicile les conjoints violents.