Merci, madame la directrice. J'ai un certain nombre de questions complémentaires.
Quel est l'impact des considérations de politique énergétique – sécurité et maîtrise de la production, conditions d'exportation – dans le rapprochement récemment annoncé entre Ankara et Moscou, au-delà de la construction d'un gazoduc ?
Quel est l'état des relations politiques, d'une part, et économiques, d'autre part, entre les États-Unis et l'Azerbaïdjan ?
Dans un document officiel que vous connaissez sans doute, on peut lire : « La faible diversité de l'économie locale, la vulnérabilité de ses comptes extérieurs aux fluctuations des cours de matières premières, la mauvaise gestion des ressources, la corruption, un climat des affaires difficile et l'absence de concurrence risquent de faire obstacle au développement à long terme du pays. » Que pensez-vous de cette analyse ? À votre connaissance, comment se caractérise la corruption en Azerbaïdjan, notamment dans le domaine des affaires ? Les entreprises françaises ont-elles été mises en garde contre les facteurs de risque énumérés dans cette citation, notamment contre la corruption ?
Parmi les facteurs d'instabilité habituellement mentionnés figurent les différends frontaliers en suspens entre l'Azerbaïdjan et l'Iran, qui portent sur l'application ou la non-application des accords passés entre l'URSS et l'Iran en 1921 et 1940 sur la Caspienne. Qu'en est-il ?
La France est-elle disposée à subordonner la reprise des négociations sur l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Azerbaïdjan, suspendues en 2014, à des garanties réelles et sérieuses d'amélioration des droits de l'Homme ?
Quelle appréciation la France porte-t-elle sur la situation des organisations non gouvernementales (ONG) en Azerbaïdjan, notamment au regard de la législation restrictive de 2013 ?