La participation de l'Azerbaïdjan au Partenariat pour la paix est une illustration de sa volonté d'autonomie et d'équilibre entre les différents partenaires. C'est à la fois un symbole et un signe politique. En revanche, l'Azerbaïdjan n'a jamais manifesté son intérêt pour une adhésion à l'OTAN, contrairement à la Géorgie qui souhaite très fortement s'engager dans une démarche d'intégration.
Sur les sujets opposant la Russie à l'OTAN, l'Azerbaïdjan reste très prudent et discret. En raison du conflit du Haut-Karabagh, il privilégie logiquement les principes d'intégrité territoriale et de non-ingérence. Lors de la crise ukrainienne, qu'il a observée de très près, il est d'abord resté très en retrait face aux événements de Maïdan. Après l'annexion de la Crimée par la Russie, il a affiché un soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, mais de manière peu déclamatoire. Il a voté la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies en ce sens.