La Fondation Heydar Aliev mène une diplomatie culturelle très active en France, soit à travers des opérations de mécénat relatives au patrimoine, parfois en liaison avec l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), soit à travers l'organisation d'événements culturels ou de promotion touristique, visant à faire connaître l'Azerbaïdjan en France. Je pense notamment à l'opération « Village d'Azerbaïdjan », dont la troisième édition a eu lieu cette année dans le 7e arrondissement de Paris. La fondation oeuvre également dans d'autres pays européens, notamment en Belgique, en Italie et en Allemagne. Elle est un important vecteur d'influence. Il serait d'ailleurs plus juste de parler de diplomatie culturelle et d'influence que d'investissement.
En ce qui concerne la diplomatie sportive, nous avons en effet tous en tête le cas du RC Lens : le club avait été acquis par un investisseur azerbaïdjanais, mais celui-ci a dû se retirer en mai dernier car sa société faisait l'objet d'une procédure de liquidation judiciaire. À ma connaissance, il n'y a pas d'autre investissement azerbaïdjanais en cours dans le domaine du sport. Notons que la Société pétrolière nationale de la République d'Azerbaïdjan (SOCAR) a été l'un des partenaires de l'Union des associations européennes de football (UEFA) pour l'Euro 2016.
Pour les autres secteurs, d'après ce que nous dit l'ambassadeur d'Azerbaïdjan à Paris, son pays s'intéresse beaucoup au domaine du tourisme, qui constitue, vous le savez, un élément d'attractivité de notre territoire. Cependant, à ce stade, il n'y a pas de concrétisation en la matière.