Pouvez-vous nous rappeler précisément la position de la France sur le conflit du Haut-Karabagh ? Ainsi que vous l'avez souligné très justement, la France a vraiment un rôle à jouer.
Le président Rochebloine a fait part tout à l'heure de sa préoccupation sur la question des droits de l'Homme. L'Azerbaïdjan est un pays qui n'a que vingt-cinq ans d'âge. Où en était donc la France vingt-cinq ans après 1789 en matière de droits de l'Homme ? Rappelons que l'Azerbaïdjan a accordé le droit de vote aux femmes en 1918, soit vingt-sept ans avant la France !
Pour en revenir à la situation actuelle, avez-vous le sentiment, madame la directrice, que la situation en matière de droits de l'Homme évolue positivement ou bien qu'elle régresse ? Vous avez exprimé tout à l'heure votre préoccupation à l'égard des dispositions concernant le financement des ONG. Nous aurions besoin de précisions sur ce point, car le sujet est assez complexe : ce cadre vise aussi à éviter que des mouvements subversifs ne mènent, par l'intermédiaire d'organisations installées dans le pays, des actions qui pourraient porter atteinte à son intégrité ou à sa sécurité. Nous avons le même problème en France.