À mon tour, je tiens à remercier les intervenants. Il est certain qu'il n'est pas évident d'anticiper les effets liés au changement climatique. Comme l'a indiqué mon collègue alsacien, le changement climatique est pour le moment plutôt bénéfique pour les vignobles alsacien et champenois. Il est plus facile en effet de vendanger au mois de septembre quand il fait encore beau, qu'au mois de novembre quand il gèle et qu'il y a du brouillard.
S'achemine-t-on vers une implantation de vignobles plus au nord, ce qui n'est pas pour nous déplaire ? Ce qui est important, c'est la prise de conscience du réchauffement climatique. Il faut pouvoir anticiper dans les meilleures conditions les effets du changement climatique ; c'est certainement un travail de très longue haleine.
Mme Anne Haller a parlé du nouveau système de régulation des plantations jusqu'en 2030, après cinq années de combat acharné. Aujourd'hui, la viticulture reste le seul secteur agricole dont le potentiel de production a été un instrument de régulation dans la nouvelle PAC. En effet, les droits de plantation ont laissé la place aux autorisations de plantation. Quelles conséquences ces nouveaux dispositifs peuvent-ils avoir à long terme sur la filière viticole ?