Intervention de Brigitte Allain

Réunion du 16 novembre 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Allain :

Je veux m'associer aux questions qui ont été posées par Mme Marie-Hélène Fabre et M. André Chassaigne s'agissant des autorisations de plantation accordées en priorité aux nouveaux entrants et des demandes qui ne sont pas plafonnées.

Les aires d'appellation sont liées à des terroirs et à la géologie des sols. Cela dit, nous avons bien vu, ces vingt dernières années, qu'à chaque crise viticole des vignobles sont abandonnés sur les coteaux, qui deviennent des friches, au profit des zones de plaine, ce qui crée une grave déprise agricole. Se pose-t-on vraiment la question globale de la gestion du foncier lorsque l'on parle des aires d'appellation ? Faudrait-il aller plus loin dans la précision de ces aires d'appellation, parce que l'on doit aussi intégrer la dimension globale du foncier pour l'alimentation ? Si l'on ne regarde que la viticulture, cela peut être néfaste. La vigne doit donc s'intégrer dans des politiques globales agricoles et alimentaires.

À travers les différents scénarios qui nous ont été présentés, nous voyons bien que certains sont tentés par le scénario nomade. En quoi l'agro-écologie, qui figure dans la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, peut-elle accompagner justement le deuxième scénario, « innover pour rester », qui semble à privilégier ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion