Le problème des salariés du privé revient souvent. Je pense par exemple au cas d'un assistant parlementaire qui rejoindrait la réserve opérationnelle et qui quitterait son poste pour un mois. S'il faisait la même chose pour travailler ailleurs que dans la réserve, on dirait que son activité en circonscription ou à l'Assemblée ressemble à un emploi fictif… Comment cela sera-t-il perçu ?
Au sujet des incitations ciblant les entreprises, vous avez parlé de « mécénat ». S'agissant de mesures nouvelles, je comprends qu'à ce stade, tout cela soit un peu embrumé, cependant, pourriez-vous nous préciser quel lien vous établissez entre la réserve et le mécénat des entreprises ?
L'organisation opérationnelle de la réserve se fera-t-elle au niveau de la région, du département, ou plus près du terrain, au niveau du bassin de vie, voire de la commune ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur la formation des réservistes ? Elle sera bien sûr assurée par l'armée, mais l'armée n'est pas présente partout. En revanche, la gendarmerie pourra plus facilement assumer ce rôle parce qu'elle est sur le terrain.
Pour conclure, qu'en sera-t-il de la sélection ? C'est bien de faire du chiffre, mais il ne suffit pas d'aligner de nombreuses recrues ; encore faut-il qu'elles soient de qualité.