Nous avons 24 à 36 mois devant nous. Cela fonctionne car nous pouvons utiliser d'un côté ces taux, mais aussi l'abondance, le quantitative easing, qui est mis en place, et qui aura une fin douloureuse si nous ne mettons rien en place.
Voici un scénario prospectif : si au sein du prochain gouvernement, le ministre des Finances décide que l'on soit en excédent pour les prochaines années à venir, il nous faudra 22 ans pour revenir au niveau d'endettement de l'Allemagne. Nous n'avons donc pas le temps, nous n'avons que 36 mois. Entretemps, des échéances politiques importantes vont intervenir en Allemagne comme en France. Il faudrait que le consensus autour de ce projet puisse chevaucher les élections.