Il s’agit du seul point qui fait l’objet d’un vrai désaccord de ma part avec le texte : la suppression de la voix prépondérante du maire. Je comprends qu’il soit nécessaire de la supprimer dans la grande majorité des cas, mais ne peut-on au moins la maintenir pour les communes dont plus de 50 % de la population vit dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville – QPV ? Une fois celle-ci transférée aux intercommunalités, si une ville en difficulté est rassemblée avec d’autres qui ne le sont pas, on continuera à loger les populations les plus fragiles dans la ville comportant des QPV, c’est mécanique ! On sait comment ça se passe ! On éviterait ainsi d’aggraver plus encore l’effet de ghetto.