Ainsi, l’article 1er a pour objet de renforcer les critères de démographie médicale dans la détermination du numerus clausus. Le nombre et la répartition des étudiants autorisés à poursuivre leurs études en médecine au-delà de la première année du premier cycle seraient avant tout déterminés en fonction des évolutions prévisibles de la démographie médicale et des besoins de santé de la population sur l’ensemble du territoire.
L’article 2 prévoit qu’au cours de la troisième année d’internat, tout étudiant en médecine devra effectuer un stage d’une durée minimale de douze mois au sein d’une maison de santé pluridisciplinaire, d’un pôle de santé ou d’un établissement hospitalier situés dans les zones dans lesquelles est constaté un déficit en matière d’offre de soins. Cette disposition vise à sensibiliser davantage les étudiants en médecine à la problématique de la désertification médicale. Il convient de rappeler qu’en zone sous-dense, les maîtres de stage manquent. Par conséquent, la mise en oeuvre de votre article 2 pourrait se heurter à des difficultés d’organisation et, de ce fait, ne pas parvenir à améliorer la répartition sur le territoire des internes et la solidité de cette étape de formation.
En revanche, l’article 4, qui vise à faire bénéficier d’un abaissement de charges sociales les médecins exerçant au-delà de l’âge légal de départ en retraite sur les territoires confrontés à la désertification médicale, nous semble intéressant.