Notre groupe ne voit pas d’inconvénient à l’article 12 : il souscrit à l’idée d’un développement du recours à la télémédecine par les établissements de santé, les cabinets médicaux et les maisons de santé tout autant que par les pôles de santé. En effet, la télémédecine permettra de nouvelles avancées dans la prise en charge des patients, ne serait-ce que par l’échange d’images et de radiologies, comme l’a indiqué notre collègue Dominique Orliac lors de l’examen de la proposition de loi en commission.
Alors que les syndicats et associations représentatifs des étudiants en médecine, des internes de toutes les spécialités, des chefs de clinique ambulatoires et hospitaliers, des remplaçants et des jeunes médecins installés avaient unanimement dénoncé l’amendement dont j’ai parlé précédemment, qui prévoyait un conventionnement sélectif, on peut se demander quelle serait leur réaction – rappelons qu’ils avaient lancé un préavis de grève – si cette proposition de loi, encore plus coercitive, venait à être votée.
Pour toutes ces raisons, madame la ministre, monsieur le rapporteur, une large majorité de notre groupe ne la soutiendra pas.