Ces étudiants, déjà engagés dans leur cursus universitaire, ont fait leur choix sans prévoir cette restriction ; leur réaction est évidemment négative. Le syndicat des jeunes généralistes REAGJIR, cité par Jean-Pierre Door tout à l’heure, rappelle que les pays ayant tenté d’appliquer ce type de mesures – la Belgique, l’Allemagne ou le Québec – ont constaté la fuite des étudiants en médecine et de médecins formés. L’effet est donc très négatif.
Le groupe Les Républicains estime qu’il faut avoir une vision plus globale et proposer, au contraire, des mesures incitatives, afin de permettre l’installation durable de médecins dans les zones en souffrance. Sous la précédente majorité, sous la conduite du Premier ministre François Fillon, nous avions commencé à mettre en place certaines mesures, qui commencent à porter leurs fruits.