Intervention de Dominique Tian

Séance en hémicycle du 24 novembre 2016 à 9h30
Accès aux soins égal sur l'ensemble du territoire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

Nous avons accru le numerus clausus – et Mme Touraine a poursuivi l’action en ce sens –, pour permettre à plus d’étudiants d’être formés ; les résultats ne se feront sentir que dans quelques années, mais il fallait agir puissamment. Nous avions également répondu à la demande des jeunes générations de médecins, qui ne souhaitent plus pratiquer leur métier de manière isolée mais plébiscitent l’exercice collectif. La loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires avait créé les contrats d’engagement de service public : des étudiants s’engagent à exercer dans une zone déficitaire en contrepartie du paiement d’une allocation pendant leurs études ; ce dispositif monte encore en charge puisque le nombre de contrats d’engagement de service public est passé d’environ 300 en 2011 à 430 en 2012.

Nous devons continuer à promouvoir et à amplifier des solutions innovantes. Parmi celles-ci, je retiens une des propositions pour l’avenir de notre système de santé formulées par Bernard Accoyer : l’équipement des zones à faible densité médicale en appareils de télémédecine, domaine en plein développement dans lequel la France a du retard.

Toutes ces mesures doivent contribuer à rendre l’exercice libéral plus attractif, pour attirer les jeunes et les inciter à s’installer dans des zones sous-dotées. C’est la raison pour laquelle le groupe Les Républicains s’oppose à la présente proposition de loi. Pour nous, il faut sauver la liberté d’installation des médecins libéraux.

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