Cette proposition de loi est essentielle à la pérennité de notre modèle de sécurité civile.
Chacune des mesures incitatives qu'elle comporte devrait être adaptée aux spécificités des territoires ruraux à faible densité de population. Les conseils départementaux font de gros efforts pour y maintenir partout des centres de secours et les infrastructures afférentes. Mais le volontariat y pose encore plus de problèmes qu'ailleurs, puisque l'emploi y est plus rare et les conditions de vie plus complexes. En particulier, la nécessité que les volontaires soient en mesure de rejoindre les casernes dans un délai raisonnable exclut des parties entières du territoire où vivent pourtant des candidats potentiels au volontariat.
Je fais confiance à mes collègues – en particulier à Pierre Morel-A-L'Huissier, notre grand spécialiste de ces questions – pour mettre l'accent sur cet aspect.