Je veux insister sur la nécessité absolue d'avoir une connaissance fine du maillage territorial. Il faut par exemple tenir compte du nombre d'interventions. Je peux ainsi citer deux centres de secours voisins de mêmes catégories, situés sur un même secteur territorial mais alors qu'ils comptent le même nombre de sapeurs-pompiers volontaires, l'un réalise deux fois plus d'interventions que l'autre. Par ailleurs, puisque le nombre de SPV baisse, il faut utiliser la pépinière constituée par les jeunes sapeurs-pompiers, même s'ils ne vont pas tous jusqu'au bout de leur engagement. En tout cas, le professeur que j'étais avait pu constater que ces adolescents faisaient des progrès en classe et avaient un comportement différent. Cet élément doit être pris en compte. Enfin, il faut veiller à assurer une égalité de traitement entre tous nos concitoyens s'agissant de la sauvegarde des biens et des personnes.
Dernière remarque : sur le terrain on ne réfléchit pas en kilomètres mais en temps d'accès à la caserne. Ce critère doit être également pris en compte. Aussi, je soutiens l'amendement de mon collègue Pierre Morel-A-L'Huissier qui connaît très bien le sujet. Il est venu dans ma circonscription et il a pu évoquer ce qu'il vit en Lozère.