Je ne répéterai pas les propos que vous aviez alors tenus, monsieur le président, mais je les avais qualifiés de totalement fantaisistes.
La réponse à cette question de la sincérité, mesdames et messieurs les députés, est dans l'avis de la Commission européenne : « À politique inchangée, le déficit sera de 2,9 %. » Certes, ce n'est pas 2,7 %, mais c'est très inférieur à 4,7 %. Et dans ses prévisions, que nous avons évidemment examinées à la loupe, la Commission ne prend pas en compte un certain nombre d'économies que nous avions prévu de faire mais dont nous doutions de la faisabilité – notamment celles qui concernent l'Unédic, pour 1,6 milliard d'euros. Malgré cela, au terme de son analyse, elle estime que le déficit sera limité à 2,9 % du PIB. Et vous prétendez que le déficit sera de 4,7 % ! Cela n'a pas de sens.