Intervention de François Rochebloine

Réunion du 10 novembre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine, président :

Monsieur, on peut considérer que votre parcours professionnel comporte deux périodes disctintes. Vous avez travaillé, durant presque un quart de siècle, au service de l'État, au sein de ce qu'il est désormais convenu d'appeler les « ministères financiers », où vous étiez principalement en charge des échanges extérieurs de la France. Depuis maintenant dix ans, vous occupez, dans le groupe Alstom, divers postes de responsabilités. L'année dernière, vous en êtes devenu le vice-président chargé des affaires publiques.

De récents événements, sans lien direct avec l'objet de notre réunion de ce jour, nous ont rappelé l'importance des activités du groupe Alstom pour l'économie française. Nous ne pouvons donc que nous réjouir de voir une entreprise française de haute valeur économique et technologique s'implanter en Azerbaïdjan.

Il y a deux ans, en mai 2014, était annoncée la signature d'un contrat portant sur la fourniture de cinquante locomotives à la compagnie ferroviaire azérie, ainsi que l'engagement d'un partenariat avec le gestionnaire du métro de Bakou. Je souhaite que vous nous décriviez l'historique de l'implantation d'Alstom en Azerbaïdjan, l'ampleur financière des affaires que le groupe y traite, et la nature des prestations assurées. Cela devrait vous amener à nous dépeindre le paysage de vos relations avec ce pays, en particulier en termes de contrats.

Dans les exemples que j'ai cités, Alstom signe des contrats avec des entités distinctes de l'État. De manière générale, à quel niveau de la structure politique et administrative se situent vos interlocuteurs ? Avant de signer un contrat, vos partenaires émettent des voeux ou présentent des exigences quant à l'éventuelle implication d'entreprises azéries. Pouvez-vous nous en parler ? Enfin, quelle est votre évaluation globale des conditions de travail de votre groupe en Azerbaïdjan ? Qu'en est-il de la qualité de l'exécution des obligations contractuelles, de l'intervention éventuelle de la sous-traitance, de la rapidité et de l'efficacité des procédures administratives ?

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