Intervention de Philippe Delleur

Réunion du 10 novembre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Philippe Delleur, vice-président d'Alstom, chargé des affaires publiques :

De façon générale, nous sommes en mesure d'intervenir pour tout ce qui concerne l'infrastructure ferroviaire. Nous pouvons poser des rails, mais nous ne les fabriquons pas ; nous les achetons. Nous ne réalisons jamais les travaux de génie civil préalable à la pose. En revanche, nous prenons de plus en plus souvent la responsabilité de l'ensemble de l'électromécanique qui comprend, au-delà de la livraison du train lui-même, la pose des rails, l'installation des équipements électriques, la fourniture des équipements de signalisation et d'électrification de la ligne, et la responsabilité globale de la livraison du projet clés en main à un client.

En l'espèce, le contrat azerbaïdjanais ne portait que sur des locomotives, même s'il a été complété par la commande de quelques équipements de signalisation embarqués dans les locomotives.

Le temps nécessaire à la mise en oeuvre du contrat s'explique ensuite par la nécessité de boucler un financement qui repose principalement sur un crédit bancaire contracté auprès d'un consortium de banques, dirigé par la Société générale, bénéficiant d'une garantie de la Coface. Tout cela a demandé un certain délai, ce qui est normal dans ce genre d'affaire assez complexe.

Ce marché avait fait l'objet d'une concurrence extrêmement âpre avec les entreprises qui se trouvent habituellement face à nous : Siemens, Bombardier… Je ne me souviens plus de la liste complète, mais je suis certain que des groupes asiatiques étaient également sur les rangs.

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