Intervention de Philippe Delleur

Réunion du 10 novembre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Philippe Delleur, vice-président d'Alstom, chargé des affaires publiques :

Sur les sujets administratifs, douaniers, fiscaux ou autres, nous constatons plutôt une amélioration. Mais avec cette réserve : nous n'en sommes qu'au début de l'exécution du contrat sur les locomotives, qui est notre principale activité en Azerbaïdjan.

Il ne serait pas étonnant qu'au cours de l'exécution, nous rencontrions les problèmes auxquels nous sommes classiquement confrontés dans ce type de contrats. Surtout que ce contrat fait appel à un schéma contractuel assez complexe impliquant la France, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan. À ce jour, les retours de nos petites équipes locales font plutôt état d'une amélioration des choses, mais je prends cela avec prudence.

En matière de sous-traitance, en l'occurrence, il n'y a pas de sous-traitants azerbaïdjanais, la part locale est infime. Nous traitons directement avec les chemins de fer d'Azerbaïdjan. En revanche, la part du Kazakhstan est importante. Et l'essentiel de nos sous-traitants est en France. Dans cette affaire comme dans la plupart des autres, nous faisons travailler beaucoup de sous-traitants en France, qui bénéficient également de ce contrat à l'exportation. En moyenne, nous estimons qu'une commande pour Alstom fait travailler un salarié dans nos usines et trois chez nos sous-traitants.

Il n'y a donc aucun emploi créé en Azerbaïdjan, et je n'ai pas en tête le nombre d'employés qui travaillent dans l'usine au Kazakhstan. Le contrat représente 500 000 heures de travail dans nos usines françaises, et le chiffre est beaucoup plus faible pour le Kazakhstan.

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